Rapport Carbon’Clap et Label Ecoprod 2024
Ressources
Animation de la filière
Avril 2025
Ecoprod

Ecoprod a publié son rapport 2024 sur les chiffres clés du Carbon’Clap et du Label Ecoprod.
L’année dernière, Ecoprod avait publié une étude exhaustive sur l’éco-production pour en analyser les impacts financiers, organisationnels et environnementaux. Les statistiques du Carbon’Clap et du Label Ecoprod, compilées dans ce rapport, en sont le pendant. Cette étude présente dans un premier temps les données carbone issues de Carbon’Clap puis analyse les actions mises en place par les productions ayant obtenu le Label Ecoprod.
L’évaluation est une étape essentielle pour comprendre, éclairer et réduire ensemble l’impact environnemental de l’audiovisuel. Le rapport Ecoprod 2024 répond aux questions suivantes :
- Quel est l’impact carbone moyen d’une production ?
- Quelles sont les différences d’impact par genre et taille de projet ?
- Quelles activités émettent le plus de CO2e ?
- Quelles sont les bonnes pratiques d’éco-production qui tendent à se généraliser et lesquelles au contraire sont encore difficiles à mettre en place ?
Les chiffres et observations présentés dans ce rapport nous permettent d’avoir des ordres de grandeur sectoriels et d’identifier des tendances dans la mise en place d’actions d’éco-production.
+ d'infos
Les points clés du rapport
- Tous genres confondus, une heure de contenu émet 16 tonnes de CO2e, soit 0,27 tonnes de CO2e par minute produite. Les activités nécessaires pour produire une heure de contenu audiovisuel en prise de vue réelle émettent l’équivalent carbone de 70 000 kilomètres effectués en voiture à essence (1,8 fois le tour de la Terre), ou encore l’équivalent de l’empreinte carbone annuelle de 1,7 français.
- L’impact carbone moyen d’un projet varie fortement selon le genre de production. Les fictions cinématographiques ou télévisuelles affichent des émissions plus élevées que les autres genres.
- En moyenne tout genre confondu, le transport est le poste d’émission le plus important (27,5 %), suivi par les achats de biens (25 % – qui intègrent notamment les décors et les costumes), l’alimentation (11%), l’immobilisation du matériel (9%) et l’énergie (8% – toutes sources combinées).